La boxe thaïlandaise, ou muay-thaï (thaï : มวยไทย,
« boxe du peuple thaï »), parfois appelée boxe
thaï, est un sport de combat en usage dans les armées de l'empire
khmer depuis le début de notre ère. Il fut adopté par
les militaires thaïlandais au xve siècle
à la suite de la victoire duroyaume Siam d'Ayutthaya sur les khmers
d'Angkor. Il est classé en Occident parmi les boxes
pieds-poings (BPP), c’est-à-dire les boxes dites « sportives ».
La boxe thaïe trouve son origine dans des pratiques
martiales ancestrales, notamment dans ce qu’on appelle
en Occident le muay boran (boxe traditionnelle) et
du krabi krabong (pratique avec les armes). La boxe thaïlandaise de
haut niveau, c’est-à-dire de compétition, nécessite :
·
de
bonnes capacités cérébrales (vision de jeu, prise de décision
adéquate et rapide, intelligence de jeu…), et des capacités mentales
indispensables, comme la détermination, la volonté et le courage ;
·
de
fortes habiletés techniques avec comme support des aptitude
sphysiques telles que la souplesse musculaire,
la vitesse et la capacité de réaction à un signal (réflexes) ;
et de surcroit, pour le combat auK.O-system, la puissance musculaire.
La boxe thaïlandaise est un sport très populaire de
par son efficacité. Néanmoins son image de pratique pour tous, véhiculée comme
comportant des risques physiques par l’utilisation des armes dures comme les
genoux et les coudes, semble faire obstacle à son développement ; cela
contrairement à d’autres boxes pieds-poings considérées comme moins
contraignantes.
Parmi les autres boxes du Sud-Est
asiatique (boxe birmane, boxe khmère,boxe laotienne, boxe
vietnamienne), elle est la plus populaire des cinq disciplines. Elle doit sa
popularité au fait qu’elle est un sport national et professionnel. Ce sport
permet à de nombreux pratiquants, athlètes (même très jeunes), entraîneurs,
managers et promoteurs, d'en vivre. Elle est surtout un marché lucratif en
Thaïlande générant autour d’elle une économie non négligeable. Comme ses
cousines elle a la réputation d’être une pratique violente mais au contraire
les pratiquants estiment que toute technique peut faire l’objet de contrôle. On
lui reproche surtout de répandre l'idée que tous les coups sont
permis. Roger Paschy, un des pionniers de ce sport en France en parle
ainsi : « La boxe thaïe (Muay Thaï) ne peut être un sport que
les gens qualifient à tort et à travers de sport de voyou. Il nécessite
beaucoup de volonté et d'assiduité. Mais, comme dans toute activité sportive,
le professeur a un rôle fondamental dans la formation de l'élève. L'état
d'esprit de l'enseignant aura une influence considérable sur le
disciple. ».
MUAY THAI ET TOURISME
Le développement du tourisme en Thaïlande a fait découvrir le muay-thaï
aux autres nations. Il s'est d'abord répandu auxPays-Bas puis est venu
très vite concurrencer en France le full-contact (boxe américaine) et
le kick-boxing américain (low-kick), cela dans sa version
« garantie d'origine » et dans sa version japonaise,
le kick-boxing japonais (ou K-1).
En 1966, l'adepte du karaté kyokushinkai Kenji Kurosaki défia
un boxeur thaïlandais et fut battu par K.O. au premier round. Après ce combat
il séjourna en Thaïlande plusieurs mois, pour étudier le muay-thaï, qu'il
introduisit ensuite au Japon sous le nom de kick-boxing. En
1975, le Français Patrick Brizon s'entraîne au Merijo-gym de Tokyo,
club de Kenji Kurosaki, où il combat les meilleurs Japonais. Il ouvre ensuite
le premier club de kick boxing à Clermont-Ferrand.
En 1980, Pud Pad Noy Worawut, reconnu comme l'un des dix meilleurs
boxeurs thaïlandais de tous les temps, s'installe en France. Il y enseigne un
muay-thaï authentique.
3 commentaires:
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j'aime ce sport thailandais
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